En moins d’un an, la police nationale aura réussi l’exploit de blesser très grièvement deux manifestants.

Les gardiens de la paix (des puissants), qui sont censés protéger les citoyens, sont trop souvent ceux qui les matraquent, voire les tuent. Il n’y a qu’à regarder la liste des jeunes, très souvent basanés, tombés sous les balles républicaines. A cet égard, le procès intenté à Hame, et heureusement perdu par le Ministère de la Terreur (dit de l’intérieur)/

La politique du chiffre et l’inexpérience des policiers affectés dans les quartiers populaires, explique le zèle et ses conséquences souvent graves pour la population.

Parallèlement à tout cela, sans oublier le mépris de ces quartiers karchérisables, l’État a complètement anéanti la seule instance qui travaillait véritablement à redonner à la police l’éthique qu’elle a vraisemblablement perdue. La Commission Nationale de Déontologie et de Sécurité, n’a plus les moyens de travailler.

Sarko et ses porte flingues fascisants préfèrent au travail sérieux et documenté de la CNDS, les rapports bâclés des collègues de ces policiers impliqués dans les bavures.

Les non-lieux pleuvent et le temps risque de ne pas s’arranger ni rien arranger. Alors, oui, nous craignons cette police aux relents fascistes. Et personne pour nous protéger d’elle.