Hier, sur le plateau de Mots Croisés, Harlem Desir, nourri au biberon socialiste, et diplômé mention SOS racisme, a bien ramé pour convaincre la population que la politique menée par le PS était bien une politique de gauche.

Pourtant, à plusieurs reprises, il a été pris en flagrant délit de mythomanie, lui aussi.

Il a accusé le PCF de voter avec la droite et d’avoir refusé de voter la tarification sociale de l’énergie. Pierre Laurent s’en est expliqué, mais le mal était fait et Harlem Desir aura bien les bonbons que lui a promis Ayrault. Les vraies raisons de ce vote sont ici.

Plus tard dans l’émission, Le Pen a accusé le PS de ne pas condamner l’austérité et la rigueur auxquelles fait face le peuple grec.

Là, encore, Harlem Desir n’a pas assumé. Il n’a pas assumé le fait que son ami Papandreou, président alors de l’internationale socialiste, ait sacrifié la Grèce sur l’autel de l’austérité.

Alors, quand on l’entend nous dire, que les socialistes en Europe se battent pour une autre orientation de la politique européenne, on a juste envie de pleurer de rire.

Hier, il a clairement exigé de Pierre Laurent, un soutien à Hollande, au risque de se retrouver identifiés comme opposants à ce gouvernement.

Vous, socialistes, avez tourné le dos au peuple, et appliquez des mesures que le MEDEF et l’UMP ne renient pas.

Le rôle de la gauche, du Front de gauche est de combattre ces mesures et ses effets, dans la rue, les urnes, et de vous rappeler vos promesses devenues fumée.

Ainsi, vous assumerez seuls, avec vos collègues de EELV, les conséquences désastreuses de vos mesures sur les salariés, les jeunes, et les chômeurs.