Avant chaque élection, Israel de livre à des provocations visant à entretenir le peuple israélien dans la peur. La peur du Palestinien présenté alors comme un terroriste en puissance, permet aux plus fascistes des israéliens de se maintenir au pouvoir.

Les médias relaient sans vergogne les communiqués officiels israéliens à croire que ce pays dispose de bureaux dans toutes les rédactions.

On nous parle de bombardements ciblés, de frappes chirurgicales visant à éliminer l’arsenal terroriste palestinien.

La encore, Israël n’a pas attendu les roquettes, qui rappelons-le dans 99% des cas occasionnent des dégâts matériels, pour tuer à Gaza. Bientôt on nous parlera d’armes de destruction massive.

Tous les prétextes sont bons pour provoquer les palestiniens du Hamas et les autres.
Le Hamas qu’Israël finançait pour contrer Arafat.

Objectif : une riposte violente et meurtrière sur laquelle Israël s’appuiera pour massacrer des centaines de civiles femmes et enfants, par les airs ou sur terre.

Israel a réussi, des israéliens ont été tués, le pire est à craindre pour Gaza.

Côté français, le gouvernement Hollande emploie les mêmes mots que Sarkozy : non à l’escalade.

Comment oser, quand on se dit socialiste, mettre sur un même plan la puissance occupante et le peuple maintenu sous blocus ?

Le PS prend fait et cause depuis toujours pour Israël au point de dissuader Abbas d’aller à l’ONU, tout comme l’avait fait un certain Sarkozy.

Plutôt que de convoquer l’ambassadeur israélien, Harlem Desir fait un copier-coller du communiqué de l’UMP, avec son ami pro-israélien Cambadelis.

Le PS se rend complice de ces massacres en ne se désolidarisant pas, et en ne les dénonçant pas.

Le gouvernement aussi, qui fait passer la diplomatie avant des milliers de vies.

Il est vrai qu’on a fini par comprendre qu’aux yeux de beaucoup, une vie de palestinien ne vaut rien.