On croirait pas en le regardant mais Nadir Dendoune ne fait pas que se servir de sa grande gueule.

Il agit, agite, et réussit assez brillamment à fédérer autour des lui des personnes qu’on n’aurait pas forcément pensé pouvoir réunir pour la même cause, dans la même pièce.

En mode « je lâche rien » depuis qu’il est né à l’hôpital de Saint-Denis, il a décidé d’aller à rebours de ce que le système s’acharne à nous présenter comme l’unique chemin à suivre.

Journaliste, écrivain, réalisateur, il est aussi le seul ‘bougnoule’ à jamais avoir gravi l’Everest. Pour celles et ceux que la langue de Molière rebute, ce n’est pas une expression visant à dire qu’il n’est jamais allé sur l’Everest.

Donc, il est passionné, et nous le fait savoir, parfois avec excès et gravité.

Ce qui le révolte le plus en ce moment ? L’imam de Drancy et la Palestine.

Le premier, parce qu’il n’a pas le niveau de français d’un enfant de CP, et la Palestine, parce-qu’après y être allé plusieurs fois, il reste convaincu qu’il ne faut pas abandonner les Palestiniens comme le font lâchement la France, l’Europe, le Monde.

Un gars entier, qui garde ses convictions chevillées au corps. Coûte que coûte.

Il était difficile de pas lui dédier ce premier coup de coeur.

J’en profite pour vous signaler la réedition de son bouquin Lettre ouverte à un fils d’immigré, plus d’infos sur son blog.