En effet, chaque 22 mars on s’émeut de ce que l’eau devrait être économisée, sauvegardée, pour les générations futures.

Pas un mot ou presque que le mode de gestion de cette ressource, trop largement privatisé, et qui prive le citoyen d’un véritable regard sur ce service public essentiel, transformant l’eau en marchandise.

Pas un mot ou presque sur les profits indécents des grands groupes privés qui transforment l’eau en or bleu…Notamment sur le périmètre du SEDIF plus juteux contrat d’Europe pour Véolia.

Pas un mot ou presque sur l’aberration écologique et économique que représente l’eau en bouteille, au moins 100 fois plus chère que l’eau du robinet, et largement moins contrôlée.

Une large prise de conscience est nécessaire pour faire cesser le scandale de la marchandisation de l’eau.

Les élus et les partis, notamment à gauche, ont une lourde responsabilité dans leurs prises de position.

Madjid MESSAOUDENE
Conseiller Municipal
Délégué titulaire au SEDIF