Mérah, Londres, La Défense, Toulouse, Montauban… Point commun ? Les musulmans.

Quand une personne dite de confession musulmane commet un acte répréhensible soi-disant au nom de l’islam, alors tous les musulmans deviennent co-responsables de cet acte.

Même moi, qui n’a de musulman que l’apparence – merci Nicolas Sarkozy- je suis enrôlé de force, pris dans cette spirale anti-musulmane.

Y’a quand même au moins deux trucs qui clochent.

D’abord, toute personne censée devrait se dire que quelqu’un qui agresse ou tue une ou plusieurs personnes cesse de fait d’appartenir à la communauté des croyants. Et ce, musulman ou pas.

Que de fait, cet individu entre à pieds joints dans la communauté des malades mentaux, des déséquilibrés  et que ces gens là ne sont pas plus croyants ou pratiquants que Nabilla est intelligente.

Ensuite, le traitement de la chose musulmane dans ce pays a quand même de quoi surprendre. Dès qu’un musulman ou quelqu’un présenté comme tel fait une connerie, tout le monde se met en branle pour exiger que tous les musulmans de France et de Navarre s’excusent séance tenante et se désolidarisent du ou des fautifs.

Quand des prêtres ou des évêques sont reconnus coupables d’attouchements sur des enfants, je n’ai pas le souvenir qu’on demande à tous les chrétiens de présenter des excuses officielles et d’endosser une part de responsabilité.

Il en est de même pour les juifs, ce traitement de faveur étant réservé aux seuls musulmans.

C’est surtout révélateur d’un état d’esprit : demander aux musulmans de condamner des actes violents revient à penser que cette religion est intrinsèquement destinée à reproduire la violence à travers des croyants potentiellement dangereux pour la société.

Du coup, ça n’aura pour seul effet que de ressouder les plus extrémistes chez ceux qui se proclament musulmans, et ça fera les beaux jours du Parisien et de BFMTV.

Et si ça c’est pas du racisme….