Le jeune député du clan Barto est prêt à tout pour un peu de pouvoir en plus, y compris à parler comme un type d’extrême droite.

Il a toujours dit qu’il était favorable au droit de vote des étrangers. Mais ça ne comprenait pas les roms.

Les roms il les aime bien, mais ailleurs.

A Saint-Denis, une expérience inédite de « sédentarisation » sur un terrain de l’Etat est à l’oeuvre depuis plusieurs années, impliquant les roms, les élus, les associations..

Le but est que ces familles s’autonomisent, notamment par le travail, et que les enfants soient scolarisés.

Une seule ligne : le droit commun, comme pour tout autre dionysien.

Il se trouve que les roms sont citoyens européens, à ce titre, il peuvent voter aux élections municipales.

Il est donc logique qu’ils puissent accéder à ce droit, dans la ville où ils vivent, la ville qu’ils connaissent, et dans laquelle sont scolarisés leurs enfants.

Les entraves à une vie normale sont assez nombreuses pour que ne s’ajoute pas l’exclusion du processus électoral.

A Saint-Denis, des milliers de personnes extracommunautaires, de la faute du parti socialiste, seront encore exclues du vote aux élections municipales.

C’est un beau symbole de voir des roms, qui ont longtemps vécu l’indignité, accéder au même droit que n’importe quel citoyen français ou européen.

Mathieu Hanotin, à défaut d’idées de gauche prend ses arguments à l’extrême droite.

Il n’aurait jamais tenu ces propos à l’égard d’espagnols, d’italiens…

Mais les roms, ça il peut. Après tout son ami Manuel Valls, les traque et les expulse, alors pourquoi devraient-ils pouvoir voter ?