Apres cette fête de l’Huma, on ne peut tout de même pas s’empêcher de se demander dans quelle situation nous serons après le prochain congrès. Nous, c’est le parti et ses militants.

Les échecs successifs de la gauche, qui font les choux gras de l’Ovni NPA, ont de quoi inquiété les militants de gauche au moment où la droite se lâche et remplit son contrat signé avec le MEDEF, à savoir, la démolition sociale.

Face à cela, la gauche doit être à l’offensive, sur des bases clairement antilibérales, et se faire entendre. Or, mis à part Bayrou et le facteur, on n’entend pas grand-chose.
Chacun est affairé à savoir comment sauver sa peau, son poste, ou alors savoir comment affaiblir le voisin et se faire une nouvelle virginité sur ses restes…

Bref, rien qui permet d’avancer et de proposer une alternative durable à la casse actuelle et à venir. De quoi, je ne vous le cache pas, décourager bon nombre de militants, d’élus…..

Que voulez-vous ? Quand on lit que Marie George BUFFET se tâte afin de savoir si elle briguera un mandat supplémentaire. C’est quand même hallucinant de voir ça ? Jamais le parti qu’elle dirige n’a été aussi faible, n’a perdu autant de villes et d’élus.
Parallèlement, l’ouverture à gauche, au mouvement social, en sont restés au stade de slogans, de projets. On est resté entre nous, pour mieux nous isoler.

On peut difficilement jeter la pierre à celles et ceux qui n’y croient plus ou qui pensent que le PS peut redevenir de gauche, ou que la LCR/NPA sera un jour une formation qui saura proposer autre chose que des manifestations et des pétitions.

Nous sommes certes tous responsables, mais certains plus que d’autres.