Vu l’overdose quenellique du moment, je vais vous parler d’un sujet qui n’a rien à voir avec Dieudonné, les juifs, Soral etc….
Mais non je déconne je vais vous parler d’Israël.
Oui, je sais rien qu’en écrivant ce mot sans qu’il soit précédé de « la grande démocratie », je prends des risques.
Revenons à nos moutons, même si je suis végétarien.
En France, comme ailleurs, il est impossible de parler d’Israël autrement qu’en bien, sous peine de se voir attirer les foudres de la bien-pensance, bien-pensance mon c** ! Je vous ai entendus.
En effet, dire que cet Etat est un Etat voyou, qui bafoue jour après jour les droits les plus élémentaires, et qui opprime un peuple depuis plusieurs années, est vécu comme une insulte à l’image que tente de se forger Israël, non sans succès.
L’image d’un pays jeune, moderne, démocratique, ouvert…
Or, s’il est une vérité, c’est que c’est un pays jeune, qui est né d’une décision politique qui a fait couler beaucoup de sang et de larmes.
Depuis lors, Israël n’a jamais cessé son entreprise de dé-diabolisation, tout en diabolisant celles et ceux qui tentent de montrer son vrai visage.
Qui peut nier aujourd’hui que quiconque tape sur le gouvernement ou l’armée d’Israël est marqué à vie du sceau de l’infamie ? (j’aime bien cette expression, ça fait un peu tragédie grecque).
Pour assurer sa promotion, Israël à besoin de VRP, on les appelle aussi larbins ou harkis, du genre qui vendrait sa mère, en offrant son père et ses enfants avec.
On en a beaucoup en France, mais je crois que l’un d’entre eux surclasse tous les autres.
Cet homme, ce champion du monde de la brosse à reluire sioniste n’est autre qu’ Enrico Macias.
Oui oui, lailailailai lala lailailailai. Pardon, je m’égare. Alors que je prends pas le train. Bref.
Cet homme, quand il fait parler de lui, c’est plus souvent pour ses soutiens aux fascistes de tous poils que pour nous faire écouter de la bonne musique.
Souvenez-vous.
Il est devenu un ami intime de Nicolas Sarkozy. Il l’a soutenu bec et ongles.
Ce faisant, il espérait réaliser son plus grand rêve : retourner en Algérie, son pays natal où il est déclaré persona non grata depuis 1961. En 2007, son rêve approchait.. C’était le voyage officiel de Sarko en Algérie, et Enrico espérait se déguiser en valise.
Pas de bol, les autorités algériennes ont mis leur veto. Un veto lié au soutien indéfectible que voue Enrico Macias à un autre pays, que l’Algérie ne reconnait pas : Israël.
Donc, ce bouffon pensait pouvoir souiller la terre algérienne avec ses pieds. Un pays qui a accueilli Arafat, l’OLP et la résistance palestinienne qui ont proclamé un Etat de Palestine dans ce pays en 1988.
Il pensait pouvoir salir ce pays, sa mémoire.
Enrico Macias, apporte chaque jour de l’eau au moulin de la colonisation sioniste.
Chaque jour il défend la politique coloniale, la politique d’apartheid pratiquée par Israël à l’égard de la Palestine.
Faut-il rappeler que cet homme a appelé à voter pour l’extrême droite israélienne, celle-là même qui propose de déporter les Palestiniens ?
Faut-il rappeler qu’en janvier 2006, il a été décoré par le ministère israélien de la Défense « pour son soutien à l’État d’Israël et à son armée tout au long de sa carrière »?
Faut-il rappeler qu’Enrico Macias participe ponctuellement à des événements et manifestations de soutien à Israël ?
Faut-il rappeler qu’en janvier 2008, il a parrainé le gala de l’association Migdal, destiné à apporter un soutien aux militaires de l’unité Magav, chargée de la surveillance des frontières israéliennes ?
Faut-il rappeler que le 4 janvier 2009, il était présent à un rassemblement de solidarité avec les victimes israéliennes organisé par le CRIF en réaction à une manifestation ayant eu lieu la veille dénonçant l’agression de l’armée israélienne à Gaza ?
Non, pas besoin de le rappeler.
Faut-il rappeler qu’il sort un disque dans lequel des bouffons comme Cali et Cheb Khaled lui donnent la réplique ?
Si Dieudonné est un homme politique, alors Enrico Macias aussi. Et de la pire espèce, celle des chiens qui n’hésitent pas à justifier des meurtres d’enfants comme à Gaza.
Il faut juste dire qu’aucun chanteur n’aurait pu soutenir aussi librement un régime d’apartheid autre que celui de l’Etat d’Israël, un apartheid hélas complètement normalisé.
NB : j’espère qu’Enrico Macias ne reverra jamais l’Algérie.Mais quand j’irai moi, je prendrai une photo de ce chien avec mon majeur tenant face à la baie d’Alger.
Bonjour,
Je vous lis avec intérêt, y compris quand je ne suis pas d’accord, mais votre esprit est vif et indépendant.
Je comprends bien la colère que suscite le discours politique d’Enrico Macias, qui ferait mieux de rester dans le registre de la chanson, mais qu’est ce que cela apporte de traiter un homme de chien ?
merci