La nouvelle a donné lieu à des infarctus dans le camp de celles et ceux qui passent le temps à dire qu’à Saint-Denis rien de bon.
Saint-Denis ? C’est la ville que les socialistes passent leur temps à dénigrer, la ville où les socialistes pensent que quand même trop de pauvres tout ça, ça suffit. La ville où les socialistes voulaient empêcher des roms de voter. La ville où à entendre ceux qui d’ailleurs soit n’y ont jamais mis les pieds soit n’y ont jamais habité, il n’y a qu’échec et vies dégradées.
On ne nie pas les difficultés, de tous ordres, et la merde dans laquelle l’Etat nous laisse patauger, mais nous n’avons jamais nous méprisé ces quartiers, leurs habitants, ces familles, quels que soient les origines et les quartiers.
Le question de l’éducation est cruciale. Pourtant sur des sujets comme sur d’autres l’Etat reste sourd et ne donne pas les mêmes chances aux enfants de Saint-Denis qu’aux enfants de Paris.
Telle école manque d’instits, telle manque d’auxiliaires de vie scolaire etc..
Pas de résignation mais la résistances : enseignants, parents..
Et ça marche comme dans ce lycée où l’intelligence collective est au centre du projet pour ces lycéens.
Quand d’autres renoncent à l’école publique, démissionnent pour le privé, visiblement moins performant que notre grand lycée public.
Saint-Denis ? Je suis fier d’y vivre, d’y être élu.
Le Lycée le plus performant de France est à Saint-Denis, ville monde, et ça c’est une grosse claque aux rageux, aux réacs aux racistes aux déclinistes, socialistes ou pas.
L’avenir s’écrit ici.