On va commencer par un rappel qui ne manque pas de pertinence : oui le communisme est d’actualité.
Ensuite, on peut être communiste sans appartenir au PCF (ou à LO, au NPA…), parce-qu’aucun parti, et c’est heureux, n’a le monopole de la pensée communiste.
J’ai toujours eu le coeur à gauche, vraiment à gauche, et je me sens chaque jour davantage communiste, à mesure où la société part en vrille et broie chaque jour davantage de vies, d’hommes et de femmes.
Comment ne pas être communiste quand se creuse ce fossé indécent entre riches et pauvres au sein d’un même pays. Pas une banalité, mais une triste réalité.
Comment ne pas être communiste, quand un gouvernement « socialiste » fait passer le smic horaire de 9,40 euros à 9.43 euros.
Comment ne pas être communiste quand une origine devient facteur de discrimination.
Comment ne pas être communiste quand une appartenance religieuse, et plus particulièrement l’islam fait de vous un ennemi potentiel de la République.
Comment ne pas être communiste quand après les arabes, les Roms sont devenus les bouc émissaires de toute une société.
Comment ne pas être communiste quand des personnes vivant ici depuis 20 ou 30 ans n’ont toujours pas droit de cité, pas voix au chapitre du livre France.
Comment ne pas être communiste quand un gouvernement « socialiste » vous dit que l’Etat ne peut pas tout, et ce, après avoir arrosé les entreprises de milliards.
Comment ne pas être communiste quand l’Etat s’acharne à expulser sans ménagement hommes, femmes et enfants ?
Comment ne pas être communiste quand la culture est remisée au rang d’option.
Comment ne pas être communiste quand les syndicalistes font la leçon aux ministres ?
Comment ne pas être communiste quand la réquisition des logements vide reste une lubie ? Et quand des maires « socialistes » refusent de construire des logements sociaux.
La liste est longue, mais plus que des slogans, une profonde conviction.