Gaza est sous le feu des bombes israéliennes.

On entend que le déclencheur serait le Hamas, qui par ses roquettes mettrait en danger la sécurité d’Israël.

Sans défendre l’usage de roquettes en direction d’Israël, ce pays n’a jamais attendu une quelconque hostilité pour écraser ce qu’il reste de Palestine.

Israël argue du droit à se défendre alors que personne ne vient en aide aux  Palestiniens qui, il faut le rappeler n’ont pas d’armée, pas de frontières, car pas d’Etat. Dans les médias, on parle de représailles, de guerre.

Les mots on un sens, et pour le coup, une guerre se mène entre au moins deux pays, et donc deux armées. Israël contrôle air, mer et terre.

Elle enferme  les Palestiniens pour mieux les massacrer . L’un des seuls pays qui a publiquement demandé l’arrêt des massacres est la Jordanie. La Jordanie reconnait le pays occupant qu’est Israël et maltraites des milliers de réfugiés palestiniens dans ses camps.

Plus récemment, Hollande a reconnu le droit d’Israël à se défendre. Sur Gaza, pas un mot. Après tout, ne sont-ce des arabes ? Pour les socialistes la vie d’un palestinien vaudra toujours moins que celle d’un israélien.

Rien alors que des enfants sont délibérément massacrés par « l’armée la plus morale du monde ». Ban Ki Moon a demandé de la retenue, la même retenue qui fait qu’aujourd’hui Israël bombarde un peuple au mépris des  textes internationaux. Ben oui, quoi ! 10 morts ça va mais près de 100, ça commence à se voir.

Tous les gouvernements européens sont complices de ce massacre organisé. De véritables collabos. Complices aussi, les médias qui s’acharnent à opérer une symétrie destructrice entre l’occupant et le peuple occupé, humilié, et régulièrement massacré.